samedi 25 juin 2011
mercredi 15 juin 2011
L'école de couture de Takhmau
Notre amie Theary Sath est directrice technique de l’école de couture de Takhmau. Cette école, pilotée par une association américaine (CGI), est pour l’instant basée sur deux lieux différents. Elle prend en charge gratuitement une quinzaine de jeunes filles, au niveau de leur formation, du logement et de l’alimentation.
Cette école permet ainsi à de jeunes filles en difficulté, souvent n’ayant pas fini leur cursus scolaire pour des raisons financières, d’éviter la rue et d’accéder à une formation diplômante, voire plus tard un emploi.
Les jeunes filles bénéficient d’un internat « aux normes européennes » au village de Taprom (sur la route 1) : dortoir avec lits, douches, salle de détente. Elles se déplacent tous les jours en bus à Takhmau pour apprendre le métier de la couture. Là-bas, elles bénéficient pour les cours d’un atelier de pratique. Trois salles de classe équipées de machines à coudre leur permettent d’apprendre à confectionner des objets : robes, chemises, sacs à main, sacoches…
Ces objets, tous originaux puisque non industriels, sont ensuite vendus afin d’apporter pour l’école un moyen de s’autofinancer. Au nom de Sourires, je propose à Theary de favoriser leur diffusion en France. Quelques articles de cette école, principalement des sacs, seront donc vendus lors de nos manifestations locales. Ils sont également disponibles à la rubrique boutique de notre site.
L'internat de Taprom
Exercice de couture
Les élèves en plein travail
Theary, directrice de l'école lors de l'achat de matériel
vendredi 10 juin 2011
Une journée à Bakou
Nous partons le matin en compagnie de mon taxi francophone en direction de Bakou, où se situe le centre KFH. Je dois y retrouver Jean Claude Clavel, ancien bénévole à Aspeca , chargé de faire un tour d’horizon du fonctionnement de l’orphelinat et de repérer les éventuels besoins.
Lorsque j’arrive les grands sont réunis dans le préau, le but est de recenser leurs vœux pour leur poursuite d’étude, et notamment les jeunes intéressés pour apprendre le métier de menuisier à l’école du Bois ESK de Kompong Speu. Plusieurs jeunes seraient intéressés à priori pour visiter l’école du Bois afin de se renseigner sur le métier de la menuiserie.
Je donne à Sokkhon le directeur du Centre les courriers des parrains de l’association Marelle. Les enfants concernés se rangent en file indienne pour recevoir leur lettre. C’est assez émouvant de voir leur regard, y compris celui des plus grands, à la vue des courriers (mais aussi celui désappointé de ceux qui n’ont rien…). Puis Sokkhon reprend temporairement le courrier pour le faire traduire. Pour les plus petits, l’argent éventuel envoyé par les parrains est stocké sur un compte au nom de l’enfant, afin de constituer un petit pécule pour lui, lorsqu’il en aura besoin.
Je remets aussi au directeur de la part de l’association Sourires une vingtaine de livres de contes franco-cambodgiens. Denis lors de son passage en février avait visité l'atelier de menuiserie de l'école, il m'a confié pour cet atelier une caisse à outils avec du petit matériel. Sokkhon me remercie pour ce don.
jeudi 9 juin 2011
Visite a Kais Village
Kais Village est un orphelinat situé sur la route 4, quelques kilomètres après Kompong Speu, dans la province de Kirirom.
Le jour de ma visite, le directeur Sunny et la directrice Karen sont malheureusement absents. Je rencontre deux volontaires anglaises qui sont là pour quelques mois. Avec elles, la communication est plus aisée, elles me font faire le tour du Centre et me montrent les nouveautés : deux bâtiments supplémentaires ont été construits pour loger les enfants plus grands.
Nous nous rendons au bâtiment principal qui est la nurserie, où une vingtaine d’enfants, les plus jeunes sont gardés par les nounous. Les autres sont déjà à l’école ou profitent des cours d’anglais dispensés par les volontaires. Plusieurs petits viennent spontanément s’accrocher à moi et me solliciter pour des jeux, câlins…
J’ai apporté des bonbons et petits jouets qui ravissent les plus petits : au bout de quelques minutes, ils me courent tous après ! Je donne aussi aux bénévoles quelques exemplaires de notre livre « Sommon l’enfant krou » qui sera distribué aux plus grands, afin d’éviter qu’il soient déchirés par les petites mains.
J’ai passé une très bonne journée en compagnie des enfants, qui sont tous très attachants. Je retrouve Vichea, Pok, Preap, Srey Neath, que j’avais déjà rencontrés en 2007 puis 2009. Cet orphelinat accueille des enfants qui sont pour la plupart des « special need », c'est-à-dire des enfants ayant des problèmes de santé plus ou moins importants. Certains sont parrainés par des familles, mais quelques- uns n’ont pas encore cette chance. D’autres risquent de devoir être opérés, mais sont en attente faute de moyens financiers.
Un rendez-vous est pris pour la semaine suivante avec Karen, la directrice, pour définir de quelle manière nous pouvons les aider. Apporter des parrains français à ces enfants serait pour Sourires un engagement supplémentaire dans son objectif fixé depuis sa création : venir en aide aux enfants en difficultés. A bon entendeur…
mercredi 8 juin 2011
Cours de français à l’école du Bois
A l’école du Bois, l’accent est mis sur l’apprentissage du français. Deux professeurs se partagent la tâche : Malou qui vient chaque semaine dispenser deux heures aux élèves, et Sophea qui depuis bientôt deux ans donne des cours de français le soir aux enfants du village.
Comme il sait que je suis aussi professeur, Sophea me demande d’animer le cours de français. Le soir, environ une vingtaine d’enfants de tous les âges (la plus petite a environ 6 ans) viennent après le souper de 19 h à 20 h 30. Me voilà donc à improviser une séquence « rendez-vous chez le médecin ». Après le vocabulaire donné, les élèves se lancent dans des petits jeux de rôles : l’un est le médecin et l’autre le patient. Fou rire assuré de part et d’autres !!!
mardi 7 juin 2011
Distribution de matériel scolaire aux écoles de Voa Sar.
Au Cambodge les enfants vont à l’école soit le matin soit l’après-midi. Ils débutent dès 7 heures et repartent chez eux à 11 h 30, puis c’est le tour d’autres enfants de venir de 13 h 30 à 17 h. Cela permet à l’école de Voa Sar de pouvoir accueillir plus d’enfants, car c’est la seule école des environs. Actuellement plus de 500 enfants venant des 8 villages environnant sont instruits à Voa Sar. Certains habitent donc assez loin, et doivent même traverser la rivière en bateau pour s’y rendre.
La rencontre avec Mme Sily, directrice de l’école primaire, est prévue à 8 heures.
Nous nous rendons avec Sophea dans son bureau pour lui montrer les différentes affaires que nous avions acheté la veille. Nous distribuons également les livres de conte en franco-khmer, ainsi que les CD de l’histoire, qui permettront aux instituteurs de faire écouter l’histoire à ceux qui ne savent pas encore lire. Puis nous visitons l’école maternelle où une cinquantaine d’élèves viennent chaque jour.
Les enfants sont très contents et impressionnés de nous voir, car ils ne voient pas souvent de « barang » (français) par chez eux. Avant de repartir les institutrices tiennent à ce que les enfants chantent pour nous une petite comptine khmère. Il s’agit de mimer avec les mains chaque moment de la journée. Les enfants nous saluent ensuite d’un grand « tchoum reap lea », voulant dire « à la prochaine » ;
lundi 6 juin 2011
Arrivée à Phnom Penh vendredi soir, je prends lundi la route de l’école du Bois.
Mon programme est chargé et je ne dispose que de quelques jours.
Je rencontre Sophea le directeur de l’école, c’est une personne adorable telle que me l’avait décrite Denis.
Dès mon arrivée je prends contact avec l’artisan qui doit évaluer le travail pour la construction du Salla : nous envisageons toutes les possibilités : structure métal ou béton, recouvrement bois ou brique… plusieurs devis seront ainsi proposés afin de permettre de faire un choix éclairé. Il doit revenir mardi pour aborder éventuellement un devis en ce qui concerne l’élaboration du plancher.
Sophea, me fait ensuite remonter les besoins exprimés par la directrice de l’école du village. Les enfants manquent de beaucoup de matériel de première nécessité : crayons, gommes, cahiers, mais aussi de produits d’hygiène comme du savon, des serviettes, et des médicaments. Nous partons au marché de Kompong Speu afin de trouver ces produits, qui viendront compléter les dons de matériel scolaire que nous avons amenés de France (merci à Bruno en particulier !). Nous distribuerons demain l’ensemble aux écoles maternelle et primaire de Voa Sar. Rappelons que cette distribution n’aurait pu se faire sans la mobilisation des jeunes du Centre aéré du Vernet (03) qui, par avec la vente de leurs délicieuses « boules-coco », ont réussi en avril à récolter la somme nécessaire pour combler les besoins de l’école pour plusieurs mois !
Ce soir, Ludovic propose de faire une soirée cinéma à l’école. C’est une première pour ces jeunes, car il n’existe quasiment pas de cinémas au Cambodge. Armé d’un vidéoprojecteur, un documentaire en français sur les animaux sous-marin est diffusé à tous les élèves, auxquels viennent bientôt se rajouter quelques personnes du quartier. C’est l’occasion pour les professeurs de faire passer un message sur la protection de la nature, et le respect de la propreté (les rues et chemins au Cambodge regorgent de sacs plastiques laissés par la population non sensibilisée à cela). Devant le succès de cette soirée, il est finalement décidé de renouveler l’opération plus régulièrement, en sélectionnant chaque mois un film permettant à la fois l’apprentissage du français et ayant une portée pédagogique.
mercredi 1 juin 2011
Soirée multi-ethnique à Noyant
La soirée qui s’est déroulée le 21 Mai à Noyant d’Allier dans le cadre de la Biennale de coopération internationale a été un grand succès.
Jean-Paul Dufresgnes, président du Conseil Général de l’Allier, Michel Lafay, maire de Noyant d’Allier, et Denis Brunet et Thibault Louage de l’Association Sourires ont accueilli les délégations mongoles, maliennes, camerounaises, marocaines ainsi que les jeunes roumains et esthoniens accompagnés par le Conseil Général des Jeunes.
Les délégations ont commencé la découverte de Noyant par la visite de la Pagode, du musée de la Mine, et ont pu s’aiguiser les jambes au vélorail. De quoi se mettre en appétit !
En fin d’après-midi, une cinquantaine de personnes ont apprécié visualiser un documentaire proposé par l’association Sourires sur les conditions des vies des enfants cambodgiens.
Deux expositions photos, l’une sur le Cambodge réalisée par les membres de l’association SOURIRES, la seconde « Le Lotus sacré » présentée par Monique Morin, ont illustré l’évènement.
Thibault Louage et Virginie Salmin ont aussi pu dédicacer quelques exemplaires du livre de conte de l’association réalisé lors d’une mission en 2009 au Cambodge.
Un pot d’accueil devant la salle des fêtes a permis la rencontre et l’échange des différentes délégations.
Le repas, organisé par Caroline et Tao du restaurant Le Petit d’Asie, a ravi les papilles de 145 convives, qui se sont laissés entrainés par l’ambiance multi-ethnique apportée par la succession des musiciens traditionnels irlandais, marocains et bourbonnais…
Un défilé de costumes traditionnels asiatiques a entrecoupé avec charme le repas. Merci aux noyantais pour ce joli spectacle.
Mais cette soirée ne serait rien sans la présence de nos bénévoles, toujours présents à nos côtés. Merci à eux pour leur disponibilité.
Une ambiance festive
L’ensemble des délégations montées sur scène pour pousser une petite chansonnette
Au micro Michel Lafay, accompagné de Jean-Paul Dusfresgne, et de Denis Brunet et Thibault Louage
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