mercredi 9 mars 2011

Face à la tenacité du leader syndical de l’équipe devant nos revendications, nous n’avons pu mener le mouvement de grève jusqu’à son terme et nous reprenons donc la rédaction de ce blog. Désolé pour le manque d’informations mais les liaisons internet n’étaient pas possibles le temps que nous résidions à Kep.
Lundi matin, nous quittons Phnom Penh, direction Kep ; Dominique, une des responsables du projet sur place nous a rejoints pour nous faciliter la tâche. Heureusement l’orphelinat est au bord de la route, et le bus nous arrête juste devant.  Des ouvriers  cambodgiens sont déjà à pied d’œuvre et viennent de terminer la toiture.  Les tâches sont réparties : il faut remettre aux « normes » (cambodgiennes !) l’électricité sur les deux niveaux du bâtiment et dans deux pièces annexes. Concrètement, nous devons enlever les anciens fils, faire passer de nouveaux câbles,  installer de nouveaux néons davantage en conformité avec le panneau solaire qui va être installé. Tout le monde est motivé et se met rapidement au travail avec un objectif : essayer de terminer dans la journée. Mais les choses s’avèrent rapidement plus compliqué que prévu. D’abord, le manque d’outils pour tout le monde et surtout d’échelle !!! La fixation du panneau solaire est prise en charge par trois ouvriers cambodgiens dont l’agilité sur le toit est impressionnante. Après deux heures, en plein soleil, le panneau est enfin installé. Le temps tourne et même si beaucoup de choses ont été faites (le câblage du tableau, la quasi-totalité des néons câblés et installés), il faut tout de même se résigner à 7 h (il fait déjà nuit depuis une heure) à abandonner le chantier et se dire qu’il faudra revenir demain matin pour terminer ; Journée éprouvante et une des plus chaudes qu’est connue l’équipe : nous avons même frôlé l’accident avec Maxime qui a passé le pied à travers le plancher de l’étage, Jasmine qui a été « assommée » par un outil et en rentrant le soir, un des deux tuk-tuks est tombé en panne (et réparé par Denis en personne) en nous ramenant à l’hôtel.  Rude journée !!!


Après une nuit de repos, nous reprenons donc le travail à l’orphelinat et nous finissons à midi. Toute l’équipe n’a pas ménagé ses efforts et une surprise nous attend : celle de passer une après-midi et une nuit sur une île dénommée « l’île aux lapins ». Une demi-heure de traversée sur une coquille de noix pour arriver sur une plage paradisiaque. Nous prenons nos quartiers dans des bungalows typiques à une vingtaine de mètres de la mer : le rêve !!! Après-midi et matinée baignade et massage, histoire de se requinquer sous les palmiers et les cocotiers avant de reprendre le chemin mercredi pour l’école du bois. 


5 commentaires :

Anonyme a dit…

Fabien le technicien français sur l'échelle en bois cambodgienne.

la confiance récriproque des peuples est à son firmament!

Vive le courage et l'abnégation de Fabien D

Continuez!

Didier D

Anonyme a dit…

Coucou papa, tu fais encore un chantier? Je veux que tu m'emmènes sur cette plage. ta loulou
Beau travail! et encore des endroits qui font rêver!
Pierre tu devrais proposer à l'équipe une mission toit de la grange....
On te fait pleins de bisous.

Anonyme a dit…

Je ne savais pas que vous étiez également des champions de l'escalade sur échelle. Bravo pour votre bravoure et votre travail sous cette chaleur.
Pourquoi l'île aux lapins porte-t-elle ce nom? Je n'en vois aucun sur les photos. Peut-être qu'ils sont tous à l'intérieur des bungalows...
Courage et merci pour ce blog.
Muriel GENTILE

Anonyme a dit…

bravo pour votre courage,monter sur des échelles un peu douteuse quant à la fiabilité.mais la récompense vaut le détour plage de sable fin et cocotiers sublime!!! c'est la dernière ligne droite avant le retour à la réalité (pluie et froid pour le W.E. nous vous attendons avec impatience slt.

Angèle et Nadège a dit…

Coucou papa tu vas venir bientôt à la maison et on pourra manger ensemble. Bisous et à lundi.
Le compte à rebours a débuté. J'espère que tout se passe bien pour vous et que vous profiterez de vos derniers instants. Gros bisous et ramenez du soleil car j'ai peur que le retour soit difficile.